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  • Photo du rédacteurLydie

Brûler

Un vent grisâtre qui coule sur les doigts.

Il est tôt.

Je brûle.

Tu es sous le cœur du temps.

Je suis dans l’âtre de tes mains.

Il se fait tard.

Tu brûles.

Une griffe rouge de chagrin qui pend dans dans tes yeux.

Mon chant qui résonne dans une brique.

Le silence qui te tord le cou.

La vague qui noie mes mots.

Il est trop tard.

Nous brûlons.

Dans la tempête de nos drames ridicules, rien ne vaut le cri de l’enfant des entrailles; celui qui pleure l’amour et s’endort au son des sens.


Je brûle encore.

Tu fonds sous le froid.

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