un songe épais
le temps qui coule dans un écrin de fer
les yeux exorbités
tes mains qui tremblent
les jambes coupées par le souffle d’une mésange
ton visage pétrifié de verre
une expression grise sur tes joues
tu es doux
tu te heurtes aux bois de leurs mains
un pleur évadé sur la colline
tu le poursuis, risquant jusqu’à ta main droite
un puits renferme ton sourire
il rit fort et t’éclabousse
avec courage tu le défies
tu gravis ses profondeurs, à la recherche d’une bouche heureuse