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Musique dans les oreilles.
En route pour vivre une journée de cliquetis de souris et de vrombissement d'imprimante.
En chemin, je pense; assurances, appartement, salaire,...
Un familière nausée remonte à la surface.
Je vois le carton qui m’abriterait si mon être m’abandonnait et brisait mes rêves de beau confort, de doux revenu, d’avenir agréable.
Si le temps me dépouillait, si la vie m’arrachait ma chance de mettre un pied dans un monde d’adulte à quatre chiffres.
Je vais, je viens, je tape phrases et formules sur mon clavier.
De retour à la maison, mes jambes semblent se diriger d’elles-mêmes jusque dans mon lit.
Couchée, les yeux au plafond, vide.
Soudain, c’est comme un buée fine qui s’invite dans mon regard.
Comme une pluie annonçant l’orage.
Elle entraîne un torrent violent avec elle.
Je hurle ma peine, je crie ma crainte.
Le temps passe de secousses en sanglots.
Puis, le silence revient peu à peu.
L’averse de mes entrailles nouées s’est démêlée. Une éclaircie dans le cœur, je ferme les yeux.
cette douce lumière c’est la paix, la paix d’en-haut.
La paix de ma petite vie, enveloppée dans une main tendre.
Le carton n’est plus, je suis au chaud dans Sa paume.